C’est surtout à ce moment-là qu’intervient votre avocat spécialisé en cession de fonds de commerce.
La promesse de vente du fonds de commerce est une étape clé, qui conditionne tout le succès futur de l’opération.
Certaines clauses sont véritablement importantes, et trop souvent négligées par les parties.
Par exemple, la clause de financement si l’acquéreur envisage d’acheter le fonds de commerce avec un crédit bancaire : il va falloir être aussi précis que possible pour sécuriser l’opération et éviter que le vendeur n’immobilise son bien inutilement pendant des semaines. Il faudra indiquer précisément le montant emprunté, la durée de l’emprunt et le taux d’intérêt.
Il sera indispensable de bien obliger l’acquéreur à consulter plusieurs banques et recourir éventuellement à un courtier : trop souvent, l’acquéreur pense – de bonne foi- que son banquier habituel le suivra et qu’il suffit de le consulter. L’expérience montre que ce n’est pas toujours le cas et il vaut mieux faire jouer la concurrence pour maximiser ses chances d’obtenir un bon crédit.
Si l’acheteur envisage d’acheter avec un crédit-vendeur, il faudra également l’indiquer, et être précis sur la ventilation du prix, le taux d’intérêt et les échéances de règlement.
D’autres clauses sont fondamentales. Par exemple, la purge du droit de préemption de la commune s’il est applicable : il faudra indiquer dans l’acte que la cession est conditionnée à la purge préalable (interroger d’abord la Mairie qui disposera alors de 2 mois pour se prononcer et faire savoir si elle entend préempter ou non).
On fera enfin attention à toutes les déclarations du vendeur s’agissant du fonds : état du fonds et du matériel, normes applicables (notamment pour les handicapés) existences de litiges ou de nantissement pris sur le fonds de commerce qu’il conviendrait de purger. Ce contrôle est essentiel pour préserver la sécurité de l’acquéreur et s’assurer qu’il n’ait pas de mauvaise surprise après l’acquisition.